Un étudiant de l’Université Virtuelle du Burkina Faso analyse les discours politiques diffusés sur les réseaux sociaux pendant une campagne électorale.

Il s’intéresse à la façon dont les hommes politiques utilisent certaines expressions populaires, répétitions, niveaux de langue, tons emphatiques pour séduire le public.

Il compare aussi le vocabulaire utilisé dans les discours formels et les messages vocaux WhatsApp, afin de comprendre comment la langue reflète des intentions expressives dans un cadre non littéraire.

• La stylistique historique

• La stylistique attentionnelle

• La stylistique de surcodage

• La stylistique de la langue

Answer explanation

• Cette étude s’applique à des textes non littéraires (discours politiques, messages oraux).

• L’étudiant analyse des marques expressives dans la langue courante, comme le ferait Charles Bally, fondateur de cette tendance.

Une étudiante analyse un discours littéraire où l’auteur insère un mot familier (« gnaque », « tchatche ») dans une scène tragique. Elle note que ce contraste crée une tension forte et surprenante dans le texte.

• Esthétique attentionnelle

• Surcodage

• Écart

• Linguistique

Une étudiante lit un passage de Une saison blanche et sèche d’André Brink.
Elle remarque que l’auteur adopte une syntaxe hachée et tendue quand le héros est torturé, puis des phrases longues et fluides dans les scènes de souvenirs.
Elle se dit que ces choix reflètent la manière personnelle dont l’auteur exprime la souffrance et l’espoir à travers la forme même du texte.

• La stylistique de la langue

• La stylistique historique

• La stylistique de surcodage

• La stylistique littéraire

Answer explanation

Justification :

L’étudiante analyse les marques individuelles du style de l’auteur, comme le rythme, la ponctuation, la longueur des phrases.

Elle s’inscrit dans la tradition de Spitzer : recherche de l’idiosyncrasie, c’est-à-dire la personnalité de l’auteur dans son écriture littéraire.

Dans un poème moderne, une étudiante repère un détail étrange : une couleur “noire” revient dans des contextes inattendus (soleil noir, rire noir, robe noire).
Cela n’a pas de sens évident, mais attire son attention. Elle comprend que ce motif récurrent contient une charge symbolique implicite, non explicitée.
Le professeur lui dit : « Ce que tu viens de découvrir s’appelle un effet de surcodage.

• La stylistique de la langue

• La stylistique historique

• La stylistique de surcodage

• La stylistique littéraire

Answer explanation

Justification :
La notion de surcodage est théorisée par Michel Riffaterre : il s’agit de marques expressives non attendues, qui résistent à la lecture immédiate et activent l’interprétation du lecteur.
Ces signaux sont souvent poétiques, polysémiques, ambigus.

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Un étudiant lit un poème de Tchicaya U Tam’si.

Il remarque des expressions bizarres comme « le rire saigne », « l’aube écorchée » ou « les racines respirent l’exil ».

Il comprend que l’auteur brise les règles habituelles de la langue pour produire un effet poétique fort, mêlant choc et émotion.

Le professeur lui explique : « Ces déformations sont volontaires. Elles créent un écart par rapport à la langue commune. »

• La stylistique de la langue

• La stylistique historique

• La stylistique de surcodage

• La stylistique littéraire

• La stylistique de l’écart

Answer explanation

Justification pédagogique :

La stylistique de l’écart repose sur l’idée que le style apparaît quand l’écrivain s’éloigne de la norme linguistique (syntaxe, lexique, logique).

Ces écarts sont perçus comme des marqueurs poétiques, artistiques ou expressifs.

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En classe, un professeur demande à ses étudiants de relire une nouvelle de Marguerite Duras.

Un étudiant attentif remarque une répétition étrange : plusieurs phrases sans verbe, des blancs, des silences entre les mots.

Le professeur lui dit : « Tu as perçu ce que d’autres ne voient pas. Le style se révèle à qui sait lire lentement, avec attention. »

• La stylistique littéraire

• La stylistique historique

• La stylistique de la langue

• stylistique attentionnelle

Answer explanation

Justification

Ce QCM renvoie directement à la pensée de Gérard Genette, pour qui le style dépend du regard attentif du lecteur.

Sans une lecture active, les subtilités stylistiques passent inaperçues. Le lecteur devient co-créateur de sens.

Un étudiant examine les discours politiques et le langage courant utilisé dans les vidéos YouTube de débats, pour repérer les expressions populaires, les répétitions et les tons émotionnels.

• La stylistique littéraire

• La stylistique historique

• La stylistique de la langue

• stylistique attentionnelle

En lisant un roman, une étudiante remarque que les phrases sont brèves et nerveuses dans les scènes de tension, et longues et nostalgiques dans les souvenirs.

• La stylistique littéraire

• La stylistique historique

• La stylistique de la langue

• stylistique attentionnelle

Un étudiant lit un poème de Marguerite Duras et remarque les silences délibérés, les phrases sans verbe, les blancs dans le texte.

• La stylistique littéraire

• La stylistique historique

• La stylistique de la langue

• stylistique attentionnelle

Une étudiante perçoit une répétition étrange de la couleur “noire” dans un poème, dans des contextes inattendus (soleil, rire, étoile).

• La stylistique littéraire

• La stylistique historique

• La stylistique de la langue

• stylistique attentionnelle

• Stylistique de surcodage