L'école et les enfants autochtones

Entamer des discussions régulières entre les décideurs au ministère et les décideurs des communautés autochtones afin de bien comprendre les attentes des communautés autochtones relativement à l’éducation, puis apporter les changements nécessaires aux programmes d’études et aux approches pédagogiques.

• Je me sens à l'aise

• Je me sens moyennement à l'aise

• Je me sens un peu à l'aise

• Je suis perdu-e

S’assurer, en collaboration avec les communautés autochtones, que les attentes relativement au système scolaire soient alignées entre le système scolaire et les communautés autochtones.

• Je me sens à l'aise

• Je me sens moyennement à l'aise

• Je me sens un peu à l'aise

• Je suis perdu-e

Organiser des formations pour que le personnel enseignant puisse comprendre l’histoire et la culture autochtones, les traités et les contributions contemporaines, tel qu’exigé par les appels à l’action du rapport Honorer la vérité, réconcilier pour l’avenir (Commission de vérité et réconciliation du Canada, 2015).

• Oui, cela est très important

• Oui, mais il y d'autres choses plus importantes

• Non, cela n'est pas important

• C'est quoi le TRC - Truth and Reconciliation Commission

Que l’enseignant ou membre du personnel qui accompagne les enfants s’engage à s’informer sur l’histoire, la culture autochtone et les contributions contemporaines des peuples autochtones (rencontres, livres, films).

• C'est quoi un livre?

• Oui, cela fait partie de la décolonisation

• Non pas du tout

• Oui, la décolonisation commence par moi

Inviter des Autochtones dans la salle de classe afin de créer des liens. S’informer du protocole auprès de la personne invitée, avant de la présenter à la classe.

• Oui, chaque fois il faut faire ceci

• Non, tout le monde est pareil

• Oui, chaque nation a des protocoles divers

• Oui, mais . . .

<<Si les aînés parlent seulement anglais, expliquer aux élèves que c’est la langue d’assimilation de la plupart des peuples autochtones, à cause des pensionnats. Leur langue maternelle est une autre langue... L’anglais [ou le français] est leur langue seconde. Demander à une personne de traduire les propos de l’invité, au besoin.>>

Est-ce que la langue devrait être une barrière à ces rencontres?

Favoriser des approches d’apprentissage autochtones comme les apprentissages à l’extérieur, dans la nature.

• Oui, sauf s'il pleut

• Oui, c'est important

• Oui, mais cela dépend du temps

• Oui, la nature peut soigner

Valoriser les connaissances autochtones. . . . Il est important de partager les connaissances autochtones de son territoire et de valoriser la façon dont ce savoir s’est transmis. Il est essentiel de ne pas donner l’impression aux élèves que seules les connaissances eurocentriques[4] sont valides.

• Oui, mais je besoin de l'aide pour le faire

• Oui et je sais par où commencer

• Oui, mais je ne sais pas par où commencer

• Oui, malheureusement notre curriculum met plus de valeurs sur les connaissances eurocentriques

Mettre en valeur les langues autochtones. Les élèves et le personnel enseignant devraient connaître au moins les rudiments de la langue et les points de vue ancrés dans la langue. Par exemple, les peuples autochtones des provinces maritimes nommaient les endroits selon un aspect géographique ou naturel. Les personnes d’ascendance européenne nomment les endroits d’après des gens. Derrière ces façons de manipuler la langue, on entrevoit la priorité de chaque peuple : honorer la nature ou les personnes.

• Oui, c'est important

• Non, je m'en fou

• Pour-quoi on l'appelle Stanley park au lieu de X̱wáýx̱way?

• Bien sur, mais par où commencer?

Inclure un aîné ou un expert autochtone lors d’une conférence de cas pour un élève autochtone. Trop souvent un élève autochtone est analysé, puis l’équipe d’experts qui discutera de son cas le fera à travers le prisme eurocentrique seulement, sans tenir compte de la culture de l’enfant et de sa famille.

• Oui, cela m'est arrivé

• Cela n'arrive jamais

• Non, on a pas besoin d'un aîné ou un expert autochtone

• Nos élèves sont tous/toutes les mêmes, il n'y pas de traitement spéciale